Remise dans les bains sous les Palmitos

Duathlon Hyères les Palmiers 2012

 

Voila, le début de saison tri athlétique attaque sous la forme d’un duathlon longue distance à Hyères. L’an passé, ce fut ma première course afin de découvrir ce sport. J’avais réalisé une grosse prépa depuis l’hiver, entre rugby et duathlon, et j’avais fais un temps de 3h26 avec une  87eme places, mais surtout cela  m’avait donné l’envie de me mettre aux sports d’endurance.

Cette année, je voulais refaire ce duathlon pour voir ma progression, mais aussi pour profiter d’une course dans le sud de la France, la chaleur, les palmiers, la mer, l’arrière pays de la cote d’azur avec ses petits cols formidables.

 

J’ai réalisé une bonne préparation hivernale jusqu'à fin février. Puis les mois de Mars et début Avril, furent composés de briques et de brocs, coté entrainements à cause des travaux. C’est avec un peu de fatigue et un grand manque de rythme que j’aborde cette édition. Je pense que ca va tenir vu ma prépa hivernale, mais je pense vraiment que je vais subir le rythme intensif de cette course. Car le duathlon LD ou pas, c’est la guerre du début à la fin. No stress, profitons de la chaleur et des palmiers en  ce vendredi jour d’arrivée au camping.

 

Samedi :

Opération magasin de vélo pour trouver une chaine, car après les problèmes de roues, c’est la chaine qui tire la tronche et fait un bruit trop chiant. Magasin trouvé, montage de la chaine et on part, mon Frère et Alain en coéquipiers, pour 2h de décrassage voyage sur une partie du parcours vélo  avec la réco de la cote sélective du col du Babaou. Les jambes tournent pas mal, mais je sens une fatigue en moi. Envie de dormir, pas de niac. Demain ca va être dur, je ne suis pas très confiant. Je change de roue avant également, car l’American classic est légèrement voilé, et ca continue encore et encore, c’est que le début d’accord… Je me couche très tôt après notre virée de l’après midi à St Tropez et sa cote de Ramatuelle.

 

Dimanche Jour J !

Réveil et Ouf ca va mieux, bon petit dèj, les sensations sont bonnes.  On va chercher les dossards en vélo. On revient se préparer au bungalow. Tenue de course, prise d’une dernière collation et on repart en vélo rejoindre le départ, on a 4km à faire du camping au départ de la course.  On retrouve Didier Rivet, un ami de mon frère licencié aux Mach 3 triathlon, qui est en pleine prépa pour le half ironman de Barcelone fin Mai. On pose nos affaires dans le parc à vélo et on s’échauffe histoire de faire monter la température et le palpitant.

 

Le duathlon des Palmiers c’est : Demandez le programme

10km à pied, avec 200m de D+env. Ce parcours est très dur pour un 10km, car après un départ rapide en léger faux plat montant, de gros pétards et descentes bitume, s’alternent pour rejoindre la citadelle. Puis le retour cette année s’effectuera sur une piste «  la galette » d’incendies, faites de rocailles, au profil de petites montagnes russes au début, puis une belle descente aux  passages bétonné  bien raide et abrasifs, un peu de trail youpi.

Transition, et c’est partie pour 60km de vélo avec 680mD+. Le départ est composé de longues lignes droites, en toboggans jusqu'à la Londe les Maures.  Ensuite c’est un faux plat montant, et un petit col  le pas du cerf, qui fait office de première difficulté du jour. Courte descente, et un long faux plat bien usant amène  au pied de la cote sélective du col du Babou. Une descente technique du col, et nous voila sur le chemin du retour, bien roulant, avec quelques bosses, bien casse pattes. A partir de la Londe, on emprunte les lignes droites en toboggans du début.

Transition 2 et on part pour le deuxième 10km à plat.

 Ce parcours longe le Gapeau, en pénétrant dans la réserve naturelle. C’est une longue ligne droite interminable qui compose le parcours, avec une portion en demi-tour sur une piste cyclable, avant de revenir dans Hyères par une petite route ombragé par des roseaux en ligne droite également.

 

La course : Revenons sur les faits

Me voila au départ de cette épreuve, je suis à coté du frangin et de Didier. 12h57, Départ 3min, mon visage se ferme, fini la rigolade, je me concentre, 2min, la tension monte, 1min la niac, la niac, je vais la bouffer cette épreuve, et sirène, c’est partie, ca bouscule un peu, je mets un coup de turbo a Didier, avec une belle poussette au cul. Durant 2km je suis plutôt bien, je suis mon frère, puis le manque de compétition se fait sentir, j’accuse le coup et dans les montées je ne suis pas aux mieux, j’ai du mal, je suis déçus, car en monté d’habitude je suis plutôt pas mal, avec le trail. Je perds des places. Je monte au train sans m’affoler, mais je n’ai pas d’énergie. J’arrive au sommet, je marche un peu au ravito pour reprendre mon souffle et attaquer la descente. La descente est entrecoupée, par des relances, je gère les coups de culs, alors que mes voisins de course, font l’effort en monté, puis dans les descentes, là y’a plus personne. Je leurs fait un one man show à la Kilian Jornet, dans la descente en caillou.  Je reprends 10 places en peu de temps. Ah ces routiers et pistards ! Mouaaarrrfff.

les Mach3 à l'attaque

3min derrière je gère, bientot la descente

 

 

Transition :

 Je ne sais pas combien je suis (68eme tps  selon la puce en 41min), j’enfourche l’Esprit Bike, et c’est partie pour les 60km. Je fais un départ explosif, et je remonte les places en déposant les concurrents. La première féminine me double après l’avoir déposé en descente course à pied. J’hallucine, cette machine à rouler, je me cale à 20mètres derrière elle, et on remonte les places, puis au sommet du pas du cerf, elle s’éloigne, trop forte !!!. Je me cale a un rythme, je ne suis pas très bien, j’ai du mal a trouver mon coup de pédale, dans le long faux plat, un groupe 100m devant draft en plus. Le premier kilo du col du Babou ce passe pas top, j’essais de relancer, je n’y arrive pas, alors je tombe la plaque de 53dts, passe sur le 42dts et mouline un peu, je remonte sur le groupe qui draftait, puis les pentes deviennent moins durs, je remets la plaque, prends les nerfs, et je relance, ca répond bien à nouveau,  je décide de  placer une accélération, je fais l’effort. Ca  dépose du concurrents, au sommet je fais limite un GPM, car y’a du drafteurs dans ma roues. Au sommet, alors que la plupart récupère, moi je décide de forcer l’allure jusqu'à la descente technique. Je fais la descente avec quelques frayeurs. Fin de la descente, je récupère un peu puis je repars, à l’attaque. Plus les kilomètres  passent, mieux je suis. Je remonte sans cesse des concurrents. Mince c’est déjà fini, ca passe vite 60km de vélo, il y aurait 20km de plus que ca m’aurais pas du tout dérangé. Temps 1h 51 en relevant le pied le dernier kilomètre  + 20places 48eme ! C’est bon ca !

Relance

Relance 2

Tandis que le Frangin fait pareil


Dernière transition

Bon moment de vérité, dernier 10km. Transition je prends mon temps, bois un coup d’eau et coca, et les premières foulées sont bonnes. Je remonte des places petit à petit. Je me concentre sur la respiration afin de bien oxygéner les muscles. Les quadriceps sont bien durs, mais ca passe. Je cours pas mal, je prends un certain rythme. Arrivée vers le dernier ravito au km7, je me loupe un peu en ne prenant pas mon gel coup de fouet, et quelques hectomètres plus loin, coup de moins bien, je perds 3 places et  la foulée baisse. Arff, allez le mentale, court court, arrête toi jamais, dernier kilomètre, j’aperçois au loin la boulangerie à l’entrée du parc et donc l’arrivée n’est pas loin. 46min avec la transition tranquille, impeccable, et au total 3h19. Pouaw quelle progression, je suis super content, mais bien bien fatigué. La famille et mon frère viennent me voir. De l’eau, du ravito, coca, et la forme revient.

 

Retour au calme et hop  au bungalow pour une  douche et une petite collation chocolat brioche. Puis retour à la remise des prix, car mon Frère fini 4eme et touche une belle récompense.

Après tout ces efforts, c’est place au restaurant le soir, avec une bonne bière.  Le lendemain après une bonne nuit, c’est visite du port et du centre ville bien charmant d’Hyères. Le retour le lendemain dans nos montagnes est très déprimant. Fini les palmiers, place à la neige à Laffrey. Quel contraste, pffff…

Enfin c’était un super week end à Hyères, je ne sais pas si je reviendrais l’an prochain, car j’aimerais faire le trail de Sainte Victoire à la même date, mais j’y reviendrais aux dudu des Palmiers, c’est sur.

 



19/04/2012
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